La cuisine de tradition
Introduction
Depuis des siècles, les cuisiniers français ont réussi, grâce à leur compétence et à leur amour du métier, à maintenir
et à amplifier la réputation internationale de la bonne cuisine française. Dans certaines contrées où la gastronomie
n'est parée d'aucun caractère propre. Il est courant de rencontrer des cuisiniers français, qui jonglent avec l'art
culinaire.
A l'époque gallo-romaine déjà, Dijon jouissait d'une étonnante renomée gastronomique. Au 14e siècle, la cuisine française
s'améliora sensiblement grâce à Taillevent, Grand Cuisinier du roi.
En 1533, à l'occasion du mariage de Catherine de Médicis avec le futur roi Henri II, la gastronomie française
s'enrichit des milles facettes de la cuisine florentine, qu'une escouade de cuisiniers, pâtissiers et glaciers
introduisirent dans les cuisines royales.
Une brillante dynastie de cuisiniers talentueux leur succéda, parmi lesquels on relève les noms de Gouffé, Dubois et
Escoffier au 19e siècle, et à notre époque, Pallaprat, Olivier et Bocuse. Ils créèrent des sauces, des roux, des purées,
des mousses et des gratins suffisamment discrets et raffinés pour mettre les principaux ingrédients en valeur sans
en altérer le goût.
Il n'y a de par le monde que peu de cuisiniers qui comprennent et appliquent la finesse de la bonne cuisine. En revanche,
les restaurants locaux où les secrets culinaires sont jalousement transmis de père en fils et où le convive se voit
servir une merveille mitonnée avec amour, sont légion.
La bonne cuisine française, qui comprend à la fois la préparation soignée de mets choisis et leur dégustation, fait
partie intégrante de la culture française.
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